

Ordre du Phénix de Hohenlohe de la langue française



Ordre du Phénix de Hohenlohe de la langue française
Emigration - Restauration, juin 1799 – 1829
Chevalier
Hohenlohe
Or
Largeur : 36 mm — Hauteur : 45 mm — Poids : xx g
Croix en or à quatre rayons pattées avec un demi-cercle au milieu, émaillés blancs opaques. La légende " EX / FLAM / CLA / RIOR " est peinte en lettres d'or sur les rayons de l'avers, pour " EX FLAMMIS CLARIOR " signifiant en latin " DES FLAMMES LA LUMIERE ".
Le centre de l'avers, en or et en deux parties, est apposé sur un fond de flammes d'or rayonnantes. Le médaillon présente le phénix peint au naturel sur un fond émaillé bleu, ceint d'un listel émaillé rouge.
Le revers porte sur un fond de flammes d'or rayonnantes le monogramme couronné du prince Philippe Ernest d'Hohenlohe réhaussé démail noir et bleu.
La croix est surmontée d'un fleur de lys en or dans lequel passe l'anneau cannelé de suspension.
Ruban en soie rouge avec de chaque coté un liseret blanc et noir.
Note: L'Ordre du Phénix d'Hohenlohe, créé en 1755 comme un ordre de famille, fut réformé en 1770 par l'ajout d'une division réservée aux chevaliers étrangers qui demandaient leur admission dans l'ordre. C'est dans cette dernière (à deux classes, chevaliers et commandeurs) que furent admis, durant L'Emigration, les Princes et certains officiers de l'armée de Condé qui constituèrent la «Langue française de l'Ordre du Phénix». Autorisé par le roi Louis XVIII en 1815, il n'y eut plus d'autorisations de port délivrées après 1821 et le prince d'Hohenlohe cessa d'attribuer cette distinction après 1829.